Cuisine

… ou comment nous avons pêché et cuisiné des palourdes …

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Pêche à pieds à marée basse au passage du Gois qui relie l’île de Noirmoutier au continent. À marée haute le passage est complètement submergé, l’accès et la sortie de l’île se fait uniquement par le pont.

En vacances sur Noirmoutier en île depuis quelques jours pendant les grandes marées de septembre, avec un temps magnifique, nous nous sommes essayés à la pêche à pieds au passage du Gois. C’est comme ça qu’un beau matin à marée basse, l’homme et moi, nous nous sommes retrouvés griffe en main, vase aux pieds et soleil sur le bonnet à patauger dans le sable mouillé à la recherche de palourdes et de coques imaginaires !  Sans grande conviction je dois le dire, mais avec un immense plaisir, comme deux enfants avec leur petit seau, farfouillant le sable à la recherche d’un trésor ! Et pour une première pêche, ce fut une pêche « miraculeuse », puisqu’en revenant à la voiture nous étions chargés d’environ deux kilos de Palourdes et un kilo de coques ! Vous dire notre surprise et notre joie : celles  de deux gamins émerveillés !!!

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Et c’est dans la kitchenette de notre petit studio de location que nous avons préparé nos coquillages, de la façon la plus simple. Tout d’abord les nettoyer et ensuite les cuire. Ah ! Et j’allais oublier, les dé-gus-ter !!!

Voici notre procédé :

  • Tout d’abord, bien laver et rincer les coquillages à grande eau claire.
  • Ensuite les déposer dans un grand récipient avec une petite poignée de gros sel et les couvrir d’eau. Répéter l’opération 3 fois sur environ 4 heures.
  • Les faire tremper une dernière fois dans de l’eau non salée.
  • Ces trempages permettent aux coquillages de recracher dans le récipient le sable qu’ils contiennent. Ensuite il suffit de bien les rincer entre chaque trempage.
  • Lorsque les coquillages sont bien dégorgés, séparer les palourdes des coques afin de différencier le goût de chaque espèce. Mais vous pouvez bien sûr les laisser tous ensembles, c’est une question de goût et de quantité.
  • Chauffer les coquillages à feu vif quelques minutes en les couvrant et en les remuant de temps en temps. Attention ils s’ouvrent très vites, surtout les coques ! Éteindre le feu dès qu’ils sont ouverts. Ne pas continuer la cuisson ils durciraient !
  • Et là deux solutions : nous avons mangé les coques et la moitié des palourdes nature parce que c’est trop  bon comme ça, et le reste des palourdes au beurre, ail et vin blanc.
  • Dans une poêle fondre à feu très doux, un beau morceau de beurre avec deux gousses d’ail coupées en petits bouts, attention ça brûle très vite !
  • Ajouter les palourdes sans les décoquiller avec un peu de jus.
  • Remuer quelques instants pour les enrober de beurre et d’ail, ajouter un peu de vin blanc sec et cuire très peu de temps.
  • Retirer les palourdes et faire réduire le jus à feu vif.
  • Remettre les palourdes et réchauffer une minute.
  • Parsemer de ciboulette ou de persil haché.
  • Facultatif, ajouter un peu de crème.
  • Et bien sûr régalez-vous !!!

 

Nous avons fait une cure de palourdes et de coques pendant ces quelques jours, car bien sûr nous sommes retournés à la pêche à pieds au passage du Gois, et cela avec toujours autant de plaisir !!!

22 réflexions au sujet de « … ou comment nous avons pêché et cuisiné des palourdes … »

  1. je vois que les vacances ont été gastronomiques !!! quelle chance de trouver des coques, c’est de plus en plus dur d’en trouver !!! j’espère que vous avez bien profitez de la mer et du soleil !!! et que vous êtes bien reposés !
    bisousssss soeurette
    Lo

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    1. hello ma cat a ce que je vois la pêche a été bonne cool pour vous. Pour nous ça été l’apéro corse et les charcuteries ainsi que la bonne bouffe des restos. Cette île nous a enchanté et surtout émerveillé par tous ces paysages que nous avons vus et les balades bref je te raconterais tout ça? Moi mon homme a adoré allez gros gros bisous mimiche et une bise a mr le jardinier (ps la reine du destockage )

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      1. Coucou mimiche ! Oui nous nous sommes régalés avec nos beaux coquillages ! Mais je vois que vous avez bien profité des spécialités Corse ! J’espère que le fiston était content de partager cette île avec vous pendant une semaine ! A bientôt Bisous à tous les deux

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  2. Quel plaisir ces photos, et quel régal !! Tu me rappelles les belles pêches que nous faisions à l’Ile d’Oléron quand j’étais gamine avec mon grand-père, et une fameuse pêche aux tellines (que l’on appelle lusettes sur notre île ..) faite bien plus tard avec mes filles et mes nièces toujours sur l’île, miraculeuse tant on en avait !! Bonne journée

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    1. Merci beaucoup, pourtant dans la petite kitchenette les photos ce n’était pas super facile ! J’ai pêché sur
      Oléron il y a des années des petits coquillages plats à deux coquilles lisses et brillantes, jaunes et beiges. Il me semble que l’on appelait ça des papillons ? Est-ce que ce sont les mêmes que les lusettes ??? Bises et à bientôt

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  3. Merci beaucoup Evelyne !!! Je vois que cette pêche à pieds réveille de nombreux souvenirs, je m’aperçois que beaucoup ont griffé le sable à la recherche de trésors ! Peut-être que pour moi aussi un jour des vagues de coquillages surgiront des remous de ma mémoire, au hasard d’une rencontre, d’une photo, d’un documentaire …
    De riches effluves s’exhalent de vos articles à toutes et à tous … de ceux d’une flâneuse bretonne par exemple … BIses

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